

. the wild song .
Ci-dessous, la vidéo tournée pour la sortie de The Wild Song. Le CD est disponible ici.
The Wild Song est un enregistrement innovateur qui mélange la poésie, la musique classique et la musique électronique. L’album alterne entre les folksongs de Benjamin Britten, la poésie de W.B. Yeats récitée par le grand comédien Shakespearien Simon Russell Beale, et une musique électronique de Mychael Danna. Marci Meth et Anna Tilbrook interprètent les mélodies de Britten. L’album a été enregistré dans le Britten Studio à Snape Maltings, Suffolk, là où Britten vivait, travaillé et a créé le Aldeburgh Festival.
C’est une mélodie ancienne et pourtant intemporelle.
Née de la Terre, elle s’est propulsée dans les racines d’un arbre, elle est passée par le tronc, elle a traversé les branches pour finir par se disperser dans l’air. Les hommes et femmes qui travaillaient la Terre la connaissaient.
C’est un « Wild Song », une mélodie sauvage. Si nous y prêtons attention, elle est partout ;
dans le son du vent, les vagues, nos cœurs. Elle est en nous et nous entoure.
A la fois silencieuse et assourdissante, elle est l’instant avant d’inspirer, le rythme de la Nature.
Cette mélodie définit qui nous sommes.
Benjamin Britten éprouvait un lien très fort avec la terre de Snape, dans le Suffolk. Il disait que toute sa musique venait de cet endroit, ses marais, sa rivière et le chant de ses oiseaux. Cela est particulièrement vrai de ses arrangements des folksongs. Il a commencé à les composer en 1941 quand il était à l’étranger et qu’il avait la nostalgie de Snape, et il a continué à les composer jusqu’à sa mort en 1976. C’est l’œuvre d’une vie. Les mélodies recueillies dans cet album ne représentent qu’une petite collection des soixante et un arrangements de son œuvre. Elles sont un témoignage de sa relation avec la nature. Les folksongs nous rappellent que nous faisons partie d’un tout plus grand et plus beau que ce que nous pouvons voir, et que chacun de nous doit cultiver un lien physique et spirituel avec cette Terre et la laisser plus belle que nous l’avons trouvée.
Marci a associé chacun des poèmes de W.B. Yeats retenus sur ce disque avec l’un des folksongs de Britten portant sur un thème similaire. Chaque paire de poème et de mélodie est signalée sur la liste des pistes musicales. Elle a choisi la poésie de Yeats, et ces poèmes en particulier, pour la manière dont la langue de Yeats résonne si naturellement avec les paroles des folksongs.
Alors que le montage des folksongs et de la poésie venait de s’achever, Marci est tombée sur un article du New York Times écrit par James Rebanks, berger et ancien diplômé d’Oxford qui vit et travaille en Angleterre. Fascinée par l’article, elle a lu son bestseller Une Vie de Berger et elle lui a adressé une lettre manuscrite pour lui demander s’ils pouvaient se rencontrer. Pour Marci, James incarne The Wild Song. Il le vit et le respire.
Quand ils se sont rencontrés, elle lui a dit qu’elle souhaitait partager son livre avec Mychael Danna, ce qu’elle a fait. Plus tard, Mychael lui a dit que la musique qu’il a composée pour The Wild Song a été inspirée par un paragraphe très touchant dans l’ouvrage de James :
« Il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin. Le soleil se lève et se couche, chaque jour, les saisons vont et viennent. Les jours, les mois et les années se suivent, sous le soleil, la pluie, la grêle, le vent la neige et le givre. Les feuilles tombent chaque automne et resurgissent chaque printemps. La Terre tourne dans l’immensité de l’espace. L’herbe pousse et meurt sous la chaleur du soleil. Les fermes et les troupeaux survivent, plus importants que la vie d’une seule personne. Nous naissons, nous menons notre vie de labeur, puis nous mourons, emportés comme les feuilles de chêne qui traversent notre décor en hiver. Chacun de nous est une partie infime de quelque chose de durable, quelque chose de solide, de réel et d’authentique. »
Comme vous l’entendrez sur l’album, Mychael a créé des scènes sonores pour chacun des six Interludes. Toutes les harmonies que vous entendrez sont des citations de la partie piano de Britten qui ont été étirées, ralenties, ou utilisées en boucle. Les compositions de Mychael sont en conséquence des arrangements ou un aperçu de la suite des folksongs. Certains citent un thème de la pièce précédente, d’autres prolongent la pièce qui précède, d’autres encore annoncent la mélodie à venir et d’autres enfin sont simplement des scènes de la nature.
Ce texte est une version légèrement modifiée du texte du livret du disque The Wild Song.
(The paragraph from James Rebanks’ book quoted above has been reproduced from THE SHEPHERD’S LIFE by James Rebanks (Penguin Books, 2015) by permission of United Agents LLP on behalf of the author. Approximately one hundred and nineteen (119) words from THE SHEPHERD’S LIFE: A TALE OF THE LAKE DISTRICT by James Rebanks (Allen Lane, 2015). Copyright © 2015 James Rebanks.)
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Américaine de naissance et parisienne de cœur, Marci Meth a été saluée pour ses interprétations “pleines de charme et élégance” (Classica magazine). Nommée pour le prix “jeune espoir lyrique” des Orphées d’Or en 2009, ses performances ont été applaudies par le public au Château de Versailles, St Martin-in-the-Fields, St James Piccadilly, ainsi que dans des salles à Paris, Stockholm, Bruxelles, Tokyo et Osaka.
La création de The Wild Song représente pour Marci l’aboutissement d’un travail de trois ans et a donné lieu à la création du nouveau label Modern Poetics. The Wild Song entremêle les passions de Marci pour la poésie, la musique et le cinéma. Ce projet ambitionne de renouveler la forme du récital hérité du 19e siècle en l’adaptant à une esthétique du 21e siècle.
Diplômée du Royal College of Music de Londres où elle a été lauréate du prix de musique ancienne, Marci Meth a étudié auprès de Ryland Davies, Jennifer Smith, Christine Barbaux, et Marie-Claude Solanet. Elle est aussi diplômée de Stanford University en histoire de l’art.